Araki. Un photographe très dynamique, toujours en mouvement. Un gars qui shoote, publie, shoote, publie, partage. Le voici en rétrospective au Musée Guimet.
On y découvre une personnalité amoureuse, érotique, profonde. Je vous encourage à aller y faire un tour. Quelques impressions ci-dessous, qui ne dévoileront pas la magie de l’exposition néanmoins.
Fleurs. Ses fleurs, prise en gros plan, orchidées ouvertes, roses fanées, une façon de rappeler l’anatomie du sexe féminin et de représenter le temps qui passe.
Voyage sentimental. Quelques clichés émouvants de l’être aimé, dans une barque endormie, cachée derrière un coude, dans son cercueil fleuri.
Les nus de Tokyo. Kinbaku. Des femmes ligotées, consentantes. Grande esthétique. Noir et blanc. Cadrage et regard si tranquille et calme. Les liens tiennent et soutiennent plutôt qu’ils n’enserrent. Une esthétique magique, que l’on retrouve avec des photos calligraphiées, où le regard des femmes et leur présence caressent le visiteur.
Un pèle mêle du quotidien. Ce qui touche. Les femmes nues, regard franc. Ni soumise, ni abandonnées, mais bien là. L’une un lézard sur le sein, l’autre brune de cheveux et de pubis. L’autre insérée dans une valise nappée de soie. Souriante.
L’atelier d’Araki. Des chats, des chattes et des fleurs.
A voir, c’est beau.