Je m’assiérai là, immobile.
J’observerai le soleil se lever, se coucher, les arbres frémir.
Je sentirai leurs troncs chauffer, puis craquer sous les ombres.
J’écouterai la danse des abeilles, leur chemin vers les fleurs et les sucres.
Je vagabonderai pour dénicher fragments, étoiles, et trésors.
Je dormirai les yeux ouverts sous la voûte des milliers de feuilles vertes et frisonnantes.
Je marcherai sur la mosaïque des trèfles et des rubis violets.
Je sillonnerai les routes grises, colliers de boucles et d’épingles.
Je m’assiérai ici, ou là, à nouveau.
Après le temps qu’il faudra.
J’aurai trouvé l’harmonie.