Il imagine à nouveau la distance, et songe la parcourir.
Elle célébre, sans doute aucun, les amitiés douces et mélangées.
Ils se délectent de l’inconnu qui les attend peut-être, ou pas, ou bien.
Il s’emplit à nouveau, réservoir ouvert, alors que les niveaux étaient fixes, rationnés.
Elle désenclenche la haute surveillance, elle sort du fort, la main tendue.
Il pense au carré de ses rêves, trace une ou cent cartes, les rebat et recommence.
Elles fixent un horizon qui atterit quelque part, un infini sans obstacle.
Elle vole le sourire d’une inconnue et le transmet, à qui voudra.
Il met un pied devant l’autre, pour un oui, pour un non, au diable la retenue.
Cet édifice, jusque là maintenu en équilibre, bras crispés. Cet édifice flotte soudain entre nos mains, poids plume. Le mouvement. Enfin. Au rythme de notre souffle.
Toujours aussi beau. On aimerait le vivre tellement c’est beau.