Nuit noire.
La ouate du rêve s’étire, flotte, entre naïve cohérence et fragment de réalite.
Horizon lavande.
Premier rappel. Chacun rejoint la colonne. Soldat d’un monde qui avance. Adieu le songe.
Lumière crue et nue.
La tasse tape sur le comptoir. Les portes métalliques claquent. Les freins des voitures.
L’âme comme une bille minuscule.