J’ai passé la nuit à rêver d’ailleurs, abritée sous les lilas blancs, les mains ouvertes.
D’un souffle, je découvrais des terres rouges et accueillantes.
Là-bas, un regard suffisait à apaiser les doutes de l’âme.
Les lignes d’horizon argentées n’évoquaient aucune fuite.
Le silence rassurait aussi sûrement que l’étreinte délicate et sucrée d’une mère.
J’ai passé la nuit à rêver d’ailleurs, j’y ai vu des matins calmes et solitaires.